lundi 11 mai 2009

LA CRISE BERBERE DE 1949.

Il est utile de relever dans quels milieux se recrutent les idiologues du mouvement berbériste. Certains d’entre eux dont Ould Hamouda et Omar Oussedik sont des produits de l’Ecole normal de la Bouzareah. Ils sont profondément marqués par son enseignement et malgré un attachement profond à la cause populaire, ils restent élitistes et affichent un laïcisme agressif. D’autres, comme Ali Yahia Rachid, sont issus de familles de statut français. Ils ont du ressentir dans leur jeunesse les blessures infligées par une société hostile à tout ce qui touche à l’idéal communautaire parce qu’elle confond nationalité et religion. Ils y ont réagi diversement, les uns en se réfugiant dans la dévotion religieuse, les en s’attaquant ouvertement à l’Islam.
Si en France, la crise de mars 1949 touche profondément l’émigration sans pour autant que soient atteints les objectifs des leaders du mouvement berbère, en Algérie elle est plus limitée dans ses effets et n’affecte que les sommets du parti et les milieux estudiantins. C’est sous le couvert d’un (comité d’opposition du P.P.A) que se manifestent clandés – tintement les tenants de l’Algérie algérienne (par opposition à l’Algérie arabo – musulman). Personne n’y défend ouverte –ment la thèse d’Ali Yahia Rachid. La défense de la laïcité s’appuie sur la nécessité de l’indépendance de l’Etat par rapport à la religion, mais ne va pas jusqu’à mettre en cause l’Islam. Sur le plan politique, ils contestent l’évolution réformiste de la direction du P.P.A.M.T.L.D.
Commencée en janvier en France, la crise de 1949 s’étend à l’Algérie au moins de mars. A ce moment, seul Ait Ahmed se trouve en liberté. Les autres membres du comité central, Bennai Ouali, Ould Hamoud, Oussedik sont en prison. Ait Ahmed a pour ligne de conduite de poser les problèmes au sein du parti et rejette toute initiative qui peut mener à une scission ou même au séparatisme berbère à l’échelle du pays. Dans cet esprit, il se différencie de Bennai Ouali tout en se refusant à la condamner comme le souhaitent Messali et Lahouel. Il rallie à ses vues Amar Ouamrane et cheikh Amar, tous les deux futurs officiers de l’A.L.N, et dépêche un militant de l’O.S, Khelifati, en France pour signifier à Rachid Ali Yahia que la discision du problème culture en dehors du parti conduit droit à l’impasse. Les maquisards de Kabylie appuient la direction. Krim tire sur Ferhat Ali, un des adversaires les les plus décidés de Messali et le blesse, la Kabylie restera messaliste.

4 commentaires:

  1. Bonjour,
    Je ne sais pas de quel ouvrage vous tirez ces passages, mais ce qui est certain c'est que ce sont des affirmations qui sont très loin de la vérité qui proviennent certainement d'un partisan chauvin du nationalisme arabe. Des militants de 49 sont toujours vivants et l'un d'eux est un fils d'Ath Weghlis, Maitre Mabrouk Belhocine, que vous pouvez facilement contacter pour avoir des informations véridiques sur cette période et sur ce qu'étaient ces fameux "berbéristes" et ce qu'ils défendaient réellement: une Algérie algérienne démocratique et sociale..
    Rachid Ali Yahya, frere de Abdennour, a commencé à militer au PPA à l'age de 15 ans comment peut on raconter encore de nos jours des mensonges aussi gros et sur un site dédié aux dignes Ath Weghlis.
    Renseignez-vous à la source SVP.

    Aweghlis

    7 août 2010 19:59

    RépondreSupprimer
  2. ce qui est certain plutot c'est que vous voulez effacer tout ce qui est fait par les kabyles (qui ne sont pas arabes), la crise berbère on en parle jamais dans les écoles en Algérie....le ministère d'éducation a publié ces jours une oeuvre concernant la préparation historique de la guerre d'Algérie, et en parlant du "groupe de 22" Mr Krim Belkacem n'est pas mentionné dans la liste...pourquoi ?....parce que tout simplement il est kabyle...et c'est grave ce qu'ils viennent de faire, mais malgré tout ça c'est une réalité, que vous l'acceptiez ou pas...C EST NOS HOMMES QUI ONT LIBERE L'ALGERIE.

    RépondreSupprimer
  3. Krim Belkacem et Amar Ouamrane n'étaient pas présents lors de la réunion des 22. D'ailleurs pour être tout à fait précis aucun membre de la wilaya 3 n'y était présent. D'autre part à l'exception de Ben Boulaïd, aucun membre de la wilaya 1 n'y était non plus présent.

    On donne au groupe des 22 une importance qu'il n'a pas. Ceci a été fait après l'indépendance pour noyer les vrais pères du 1er novembre : Larbi Ben M'Hidi, Didouche Mourad, Krim Belkacem, Rabah Bitat, Mohamed Boudiaf et Moustafa Ben Boulaïd. Ces grands faisaient de l'ombre. Alors on donne de l'importance aux 22 pour amoindrir la vrai signification du 1er novembre.

    RépondreSupprimer
  4. malheureusement l'histoire de l’Algérie est falsifiée ils veulent nous faire croire que l'armé des frontières qui ont libéré l’Algérie a savoir Boumediene Boutef et compagnie, ils veulent faire d'un âne un cheval de course

    RépondreSupprimer